Cet article évalue les effets d'une politique des dividendes endogène dans le cadre d'un modèle cambridgien de croissance et répartition. Dans cette optique, nous prenons en compte les interactions entre le taux de rétention et le niveau d'endettement et mettons en évidence les conditions de la stabilité macroéconomique. Ainsi, nous montrons que l'instabilité financière provient de comportements moins prudents de la part des gestionnaires, concernant le versement des dividendes. Enfin, quelques simulations numériques servent à illustrer les résultats précédents.