Plusieurs séries de textes sont connues aujourd'hui sous le titre général de Mille et Une Nuits. La plus ancienne aboutit aux manuscrits du XIIIe siècle, comme le Gallandianus (B.N. Paris, n° 3609-3610-3611). Nous en avons donné une traduction française, après l'établissement d'une édition critique du texte arabe, qui n'a pas encore paru faute de crédits. La série la plus récente est de la fin du XVIIIe siècle, ou du commencement du XIXe siècle. Elle a inclu des contes qui n'appartenaient pas au cycle ancien (comme Sindbad le Marin, dont nous préparons une édition et une traduction sur manuscrits), contes extraits d'autres oeuvres quelquefois plus anciennes que les Mille et Une Nuits. L'existence de statues animées se trouvant dans tout cet ensemble, nous n'aborderons pas le problème textuel de l'œuvre elle-même, et nous nous occuperons uniquement des procédés de mécanique employés et de leur degré de perfectionnement.