Published online by Cambridge University Press: 05 February 2009
1 Logion 109 (pl. 94.31 à 95.3 de l'édition princeps de P. Labib): ‘Jésus dit: Le Royaume est semblable à un homme ayant dans son champ un trésor caché dont il ne sait rien. Et après sa mort il es laissa à son fils. Le fils ne le savait pas; il reçut ce champ et le vendit. Et celui qui l'avait acheté vint, et en labourant il trouva le trésor. Il commença à prêter de l'argent à intérêt à ceux qu'il voulait.’
2 Cf. Jeremias, J. Die Gleichnisse Jesu, 6e éd. (Goettingue, 1962), p. 198. Voir également C.-H. Hunzinger, ‘Unbekannte Gleichnisse Jesu aus dem Thomas-Evangelium’, Judentum, Urchristentum, Kirche. Festschrift für Joachim Jeremias (Beih. zur Z.N.W., 26), 2e éd.(Berlin, 1964), pp. 209–20 (p. 218 n. 41);Google Scholar Montefiore, H., ‘A Comparison of the Parables of the Gospel according to Thomas and the Synoptic Gospels’, New Test. St. vii (1960–1), 220–48 (227 et 240).Google Scholar
1 Cf. C.-H. Hunzinger, art. cit. p. 220; J. Jeremias, loc. cit.
2 Voir par exemple Kasser, R., L'Evangile selon Thomas. Présentation et commentaire théologique (Bibl. Théol.) (Neuchatel, 1961), pp. 98–9;Google Scholar Haenchen, E., Die Botschaft des Thomas-Evangeliums (Theol. Bibl. Töpelmann, 6) (Berlin, 1961), pp. 47–8.CrossRefGoogle Scholar
3 On ne saurait dire que l'élément de surprise est absent de Matthieu: pour le marchand qui cherchait de belles perles, la découverte d'une perle exceptionnelle est une chance inespérée Quant à la vente de tout son avoir, on peut penser qu'elle s'inscrit fort bien dans le contexte de la prédication de Jésus: cf. R. Schippers, 'The Mashal-character of the Parable of the Pearl’, Studia Evangelica, vol. II. Papers… Oxford (1961). Part I: The New Testament Scriptures (Texte und Untersuchungen, 87) (Berlin, 1964), pp. 236–41 (241).
4 Le principal défenseur de cette thèse est Glombitza, O., ‘Der Perlenkaufmann (Eine exegetische Studie zu Matth. xiii. 45–6)’, New Test. St. vii (1960–1), 153–61. Il découvre entre les deux paraboles cinq différences essentielles et décisives (p. 157): (I) l'une parle d'un trésor, l'autre d'un marchand; (2) le trésor a été caché une fois, le marchand se livre á une recherche prolongée; (3) la première découverte est fortuite, la seconde récompense un long labeur; (4) les verbes de la première parabole sont généralement au présents, ceux de la seconde au passé (5) 'vendre’ se dit dans le premier cas par le verbe employé dans le petit commerce, dans le second par celui dont on se sert en parlant des grosses affaires. L'argumentation a impressionné S. Légasse, L'Appel du Riche (Marc 10, 17–31 et parallèles). Contribution à l' étude des fondements scripturaires de l' état religieux (Verbum salutis, coll. ann., I) (Paris, 1966), p. 148. Elle nous paraît sans valeur. Le point (1) oppose deux constructions de phrases sans tenir compte de leur signification. Les points (2) et (5) soulignent des différences qui tiennent aux situations décrites. La remarque (3) est erronée: le marchand ne cherchait pas 'cette’ perle rare, dont la découverte est fortuite et inespérée pour lui. La remarque (4) n'est pas exacte: les deux récits se rapportent à des faits passés, bien que la finale de la première parabole soit racontée au présent historique pour plus de vivacité. Nous sommes plus facilement d'accord avec l'auteur (p. 155) lorsqu'il récuse l'argument de R. Bultmann croyant trouver dans la formule de transition du v. 45 l'indice d'un rapprochement opéré par l'évangéliste (Die Geschichte der synoptischen Tradition, 3e éd., Goettingue, 1957, p. 187). On ne saurait voir dans cette formule un indice permettant de penser que la seconde parabole serait un développement plus récent (Ibid. p. 211).Google Scholar
5 Cf Madsen, I. K., Die Parabeln der Evangelien und die heutige Psychologie (Copenhague-Leipzig, 1936), p. 141.Google Scholar
6 Voir les exemples relevés par J. Jeremias, op. cit. pp. 89–91.
7 Même formule en xiii. 31, 33, 47; xx. 1; formule analogue en xiii. 24; xviii. 23; xxii. 2, ainsi qu'en xxv. 1. Dupont, J., ‘Le Royaume des Cieux est semblable à…’, Bibbia e Oriente, vi (1964), pp. 247–53 (247 s.).Google Scholar
1 Cf. R. Bultmann, op. cit. p. 195.
2 Dodd, C. H., The Parables of the Kingdom (Londres, 1935) (2e èd., 1961), p. 112.Google Scholar
3 Bundy, W. E., Jesus and the First Three Gospels. An Introduction to the Synoptic Tradition (Cambridge, Mass., 1955), p. 236.CrossRefGoogle Scholar
4 Jülicher, A., Die Gleichnisreden Jesu, II, 2e éd. (Tubingue, 1910), pp. 581–5.Google Scholar
1 Buzy, D., Les Paraboles (Verbum salutis, VI) (Paris, 1932), pp. 80–94 (85 et 92 s.).Google Scholar
2 Op. cit. pp. 112 s.
3 Die Gleichnisse Jesu, pp. 197–9.
4 Voir, par exemple, Bultmann, R., Jesus (Die Unsterblichen, 1) (Berlin, 1926), p. 31: ‘Pour le Royaume de Dieu, il faut renoncer à tout, l'homme est placé en face du grand Entweder-Oder: va-t-il se décider pour le Royaume de Dieu, et alors lui sacrifier tout?’ D'après E. Klostermann, ces deux paraboles illustrent la valeur surémininente du Royaume: ‘alien anderen Besitz muß man dafür aufopfern’: Das Matthäusevangelium (Handb. zum N.T., 4), 2e eacute;d. (Tubingue, 1927), p. 124. J. Schniewind, Das Evangelium nach Matthäus (Das N.T. Deutsch, 2), 5e éd. (Goettingue, 1950), p. 173: ‘Der Akzent liegt auf dem Opfern, nicht auf dem (selbstverständlichen!) Wert (Dodd).’ Même chose. chez A. Schlatter, Der Evangelist Matthäus. Seine Sprache, sein Ziel seine Selbständigkeit, 4e éd. (Stuttgart, 1957), p. 446; E. Percy, Die Botschaft Jesu. Eine traditionskritische und exegetische Untersuchung (Lunds Universitets Årsskrift, N.F. Avd. 1, Bd 49, Nr 5) (Lund, 1953), pp. 39–40; J. Gnilka, Die Verstockung Israels. Isaias 6, 9–10 in der Theologie der Synoptiker (Studien zum A. und N.T., III) (Munich, 1961), pp. 115 et 194; M. Didier, ‘Les paraboles du trésor et de la perle (Mt XIII, 44–46)’, Rev. Dice. de Namur, XVI (1962), 296–302, et bien d'autres encore.Google Scholar
1 Manson, T. W., The Sayings of Jesus (Londres, 1949), pp. 196 s.;Google Scholar Kümmel, W. G., Verheiβung und Erfüllung. Untersuchungen zur eschatologischen Verkündigung Jesu (Abh. zur Theol. des A. und N.T., 6), 3e é(Zurich, 1956), p. 118;Google Scholar Schmid, J., Das Evangelium nach Matthaus (Regensb. N.T., 1), 4e éd. (Ratisbonne, 1959), p. 227;Google Scholar Mussner, F., Die Botschaft der Gleichnisse Jesu (Schriften zur Katechetik, 1) (Munich, 1961), pp. 21–5, etc.Google Scholar
2 Linnemann, E., Gleichnisse Jesu. Einführung und Auslegung (Goettingue, 1961), pp. 103–11 et 165–9.Google Scholar
3 P. 106 note h, et p. 166 n. 11.
1 L'etude de Linnemann a été critiqueée par E. Jüngel, Paulus und Jesus, Eine Untersuchung zur Präzisierung der Frage nach dem Ursprung der Christologie (Hermen. Unters. zur Theol., 2) (Tubingue, 1962), pp. 142–5. Cet auteur craint qu'on accentue l'activité des deux personnages paraboliques; leur activité est tellement dominée par le surplus que représente leur découverte que celle-ci, qui est apparemment un élément passif, prend un rôle acti, imposant nécessairement aux deux hommes leur conduite. Celle-ci n'a done que l'apparence de l'activité, car ‘dem Handeln Gottes auf der Scite des Menschen ein Nichthandeln entspricht — weil ja Gott schon gehandelt hat’ (E. Fuchs: dans Jüngel, p. 145). Nous renonçons a nous aventurer sur ce terrain où l'activité de l'exégète est vraiment trop dominiée par les impératifs du théologien. Nous ne suivrons guère non plus les considérations de E. Haenchen, Der Weg Jesu. Eine Erklärung des Markus-Evangeliums und der kanonischen Parallelen (Samm-lung Topelmann, 11, 6) (Berlin, 1966), pp. 177–80. Signalons plutôt l'interprétation hors-cadre proposée par O. Glombitza (art. cit.) pour la parabole du Marchand de perles: la conduite de cc marchand représente la conduite de Dieu, qui a tout sacrifié en livrant son Fils unique pour racheter le genre humain.
2 Les questions que la conduite de l'ouvrier peut soulever au point de vue de la morale ou du droit sont évidemment sans importance pour ce qui concerne la signification de la parabole. Sur le problème juridique, voir J. Dauvillier, ‘La parabole du tréor et les droits orientaux’, Rev. Intern. des Droits de l'Antiquité, iv (1957), 107–15; J. D. M. Derrett,’Law in the New Testament: The Treasure in the Field (Mt. xni, 44)’, Zritschr. für die Neutestl. Wiss. LIV (1963), 31–42.
1 II n'y a pas lieu, par exemple, d'insister sur l'idée que ce qui a été découvert était caché: ainsi E. Sjöberg, Der verborgene Menschensohn in den Evangelien (Acta Reg. Soc. Human. Litt. Lund., LIII) (Lund, 1955), p. 195; cf. P. Bonnard, L'Evangile selon saint Matthieu (Comm. du N.T., 1) (Neuchâtel, 1963), p. 207.
2 Cf. I. K. Madsen, op. cit. p. 141; E. Linnemann, op. cit. pp. 106 et 167 n. 13.
3 Dodd, C. H., op. cit. p. 112Google Scholar; cf. Jülicher, A., Die Gleicfmisreden Jesu, 1, 2e éd. repr. (Tubingue, 1910), pp. 71 et 93.Google Scholar
4 Op. cit. p. 107.
5 Cf. A. Julicher, 1, p. 69.
1 Linnemann, E., op. cit. pp. 167–8 n. 14.Google Scholar
2 Cf. Linnemann, E., op. cit. pp. 108–10.Google Scholar
1 Dodd, C. H., op. cit. p. 113; E. Lohmeyer, Das Evangelium des Matthäus. Nachgelassene Ausarbeitungen und Entwürfe (Krit.-exeg. Komm. über das N.T., Sonderband) (Goettingue, 1956), p. 226.Google Scholar
2 Algisi, L., Gesù e le sue parabole (Turin, 1964), pp. 284–8.Google Scholar
3 Légasse, S. L'appel du rich, p. 152.Google Scholar
4 Linnemann, E., op. cit. p. 107; voir aussi C. G. Montefiore, The Synoptic Gospels, 11, 2e éd. (Londres, 1927), p. 213.Google Scholar
5 Voir notre article sur ‘Le chapitre des paraboles’ dans la Nouv. Rev. Théol, LXXXIX (1967), pp. 800–20.
1 Jülicher, A., Gleichnisreden, ii, 581Google Scholar; Bornkamm, G., ‘Enderwartung und Kirche im Matthäus-evangelium’, dans G. Bornkamm, G. Barth, H.J. Held, Überlieferung und Auslegung im Matthäus- Evangelium (Wiss. Monogr. zum A. und N.T., 1) (Neukirchen, 1960), pp. 13–47 (17 n. 4)Google Scholar; Linnemann, E., op. cit. p. 53.Google Scholar