Le principe de la Convention de Genève et les sociétés nationales de secours d'après M. le Dr Schmidt-Ernsthausen, médecin d'état-major

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Au mois de mars 1874 paraissait à Berlin une intéressante brochure, due à la plume d'un écrivain militaire, auquel on doit déjà une étude sur le service sanitaire en campagne. — La position élevée de l'auteur et sa compétence dans les questions qu'il traite donnent aux vues exposées dans son ouvrage une autorité considérable. Nous ne croyons pas d'ailleurs qu'elles aient suscité en Allemagne aucune contradiction; elles peuvent donc être, jusqu'à preuve contraire, considérées comme l'expression des idées généralement reçues en Prusse, àl'endroit de la Convention de Genève et de l'œuvre des secours aux blessés et malades en temps de guerre. Cette étude est empreinte, il faut le reconnaître, d'un sentiment national très-prononcé. La question y est discutée à un point de vue franchement allemand, et l'on y trouvera l'explication de bien des résistances, de bien des divergences d'opinion. On y verra aussi quels sont les points sur lesquels sont demandées en Allemagne des modifications à la Convention de Genève.