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Published online by Cambridge University Press: 27 November 2009
La Société ottomane de secours aux blessés a adopté, comme on sait, le nom de Société du Croissant-Rouge. M. Ravndal, dans l'article auquel nous empruntons ces lignes, cherche à justifier pour la Turquie l'emploi de ce signe. Il rappelle ce qui s'est passé à la dernière Conférence de La Haye et les déclarations du délégué de la Turquie. De même que les armoiries de la Suisse ont leur origine dans celles du canton de Schwyz, un des premiers cantons primitifs (sans qu'on puisse déterminer exactement d'o` provenait la croix des armoiries de ce canton, soit qu'elle remonte à la fondation au Xme siècle de l'abbaye d'Einsiedeln, soit qu'elle date des croisades auxqnelles les chevaliers de Schwyz prirent part), de même le croissant ture, adopté à Bysance avant le mahométanisme comme symbole de souveraineté, a été consacré comme insigne de la foi turqtie à la suite du renversement de l'empire byzantin par Mahomed II.
page 251 note 2 Voy. T. XXXIX, p. 8 et T. XLI, p. 44.
page 251 note 3 Le même numéro du Bulletin américain consacre quelques mots à déterminer l'origine des armoiries de la Suisse. D'après l'auteur de l'article le rouge aurait une origine scandinave ou germanique, peuples dont il aurait été le signe de ralliement. La croix est née dans le canton de Schwyz qui a donné son nom à la Suisse. Dans les armées étrangères où ils ont servi, les Suisses déployaient un drapeau rouge traversé d'un bout à l'autre par une grande croix blanche. Il conclut que la croix est d'origine catholique et n'était qu'un signe de foi, mais qu'elle n'a rien à faire avec la croix de Malte, l'ordre de St-Jean ou les Croisades.
page 252 note 1 T. XL, p. 72.