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Published online by Cambridge University Press: 27 November 2009
La Convention de Genève du 22 août 1864 a été un bienfait pour l'humanité souffrante: elle a contribué à adoucir les maux inséparables de la guerre et à améliorer le sort des militaires blessés et malades dans les armées en campagne. Aussi personne n'en conteste plus aujourd'hui l'utilité, bien qu'on en reconnaisse les défectuosités et la nécessité d'y apporter les modifications suggérées par les expériences faites depuis 1864. En 1868 déjà, une conférence s'était réunie, à cet effet, à Genève, et avait adopté un projet de quinze articles additionnels à la Convention de 1864, dont neuf avaient trait aux guerres maritimes. Ces articles, n'ayant pas reçu la consécration diplomatique, ne purent être érigés en loi.
page 103 note 1 Voyez ci-après, p. 104.
page 104 note 1 Voyez ci-après p. 107.
page 104 note 2 Les représentants de la Suisse à la Conférence de septembre seront au nombre de trois. M. Gustave Moynier ayant décliné l'honneur de ce mandat, le Conseil fédéral a nommé M. Charles Lardy, ministre de Suisse à Paris, M. le colonel Alfred Murset, médecin en chef de l'armée fédérale et M. Edouard Odier, conseiller national, membre du Comité international de la Croix-Rouge, à Genève.