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Le Patriciat d'Amsterdam

Ses Origines, son Histoire jusqu'à 1672

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

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Au moment où les Annales ont ouvert leur heureuse « enquête sur les noblesses », nous orientions déjà nos études sur les patriciens, puissants personnages ou, comme l'on disait, « Magnifiques Seigneurs », des Républiques et des principales municipalités, ancêtres de l'élite que fut la grande bourgeoisie du XIXe siècle.

Notre premier sujet d'études fut l'ancienne République de Gênes dirigée d'abord par des viscomtiles et un patriciat aristocratique, puis par des éléments qui leur furent hostiles, les popolari, « nobles » eux aussi à cause de leur participation aux hautes charges publiques. Des efforts en vue de mettre un terme aux compétitions entre familles en les fusionnant par groupes, durent être abandonnés. La lutte se précisa entre « anciens » et « nouveaux » nobles, au cours d'une période de forte ploutocratie, pour aboutir à la déconsidération des uns et des autres, et finalement à la destruction du « Livre d'or » lors de l'arrivée de l'armée française (1796).

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1940

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References

Orientation Bibliographique

La principale source d'informations sur le patriciat d'Amsterdam, c'est, naturellement, le dépôt des archives municipales de cette ville. Seules elles permettent à l'historien de se faire un jugement solide et personnel.Google Scholar
Les annuaires de la noblesse et surtout ceux du patriciat hollandais (Nederland's Palriciaat, 1910-1938) n'ont d'autre but que de satisfaire la vanité de familles.Google Scholar
Nous attachons une importance particulière — on trouvera des références plus précises dans nos notes — à la correspondance et aux mémoires d'ambassadeurs étrangers, notamment de sir William Temple du côté anglais, des comtes d'Estrades et d'Avaux du côté français, et des ambassadeurs de Venise, ainsi qu'aux pamphlets hollandais, dont la série la plus complète se trouve à la Bibliothèque Royale de La Haye (Knuttel Catalogus van de Panflelten-verzamelîng berustende in de Koninklijke Bibliotheek). L'utilisation de ces pamphlets est d'ailleurs délicate, à cause des accusations qu'ils formulent ; elles sont sans preuves, mais souvent vraisemblables d'après ce que nous savons des gens et de leur milieu.Google Scholar
Parmi les autres documents de l'époque qui ont été publiés, il faut mentionner les « Mémoires et Avis » de Cornelis Peterszoon Hooft (1611-1619), les ci Souvenirs » d'Alexander van de Capelen (1635-1654), et les vivants « tableaux des gouvernements d'Amsterdam aux points de vue civil, criminel et militaire » de Hans Bontemantel (1653-1672).Google Scholar
Notre sujet a été traité surtout par John E. Elias et W. van Ravesteyn jun. Le gros ouvrage d'Elias, de Vroe'dschap van Amsterdam, Haarlem, 1903-1905 (à la Bibliothèque Nationale de Paris), contient les détails les plus intéressants. Il a été critiqué par Ravesteyn dans ses Onderzoekingen over de economische en sociale ontwikkeling van Amsterdam, gedurende de 16e en het eersle kwarf, der 17e eeuw, Amsterdam, 1906, épuisé, qui n'a même pas été cité dans le volume suivant, seconde édition, fort révisée, de la préface de l'oeuvre capitale d'Elias : Geschiedenis van het Amsterdamsche Regentenpatriciaat, La Haye, 1923. Si le premier n'a pas eu assez les préoccupations d'un historien des faits sociaux, le second a été trop inspiré par la critique socialiste du capitalisme.Google Scholar
Sur l'histoire des bourguemestres d'Amsterdam, il convient de citer de Balbian Verster, Burgemeesters van Amsterdam in de 17e en 18e Eeùw, Zutphen, 1932, meilleur que M. Sluyser et Fred Thomas, Twaalf Burgermeesters van Amsterdam, Amsterdam, 1939. Les seules monographies sur des familles du patriciat pour la période étudiée sont Cornelis Pieterzoon Hooft, par Enno van Gelder, et de Geschiedenis van een Amsterdamsche Regentenfamilie, het Geslacht Elias, La Haye, 1937, par Elias lui-même. N'oublions pas H. Brugmans, Opkornst en bloei van Amsterdam, Amsterdam, 1911 (épuisé), très utile pour une orientation générale.Google Scholar