Hostname: page-component-78c5997874-dh8gc Total loading time: 0 Render date: 2024-11-12T21:36:53.446Z Has data issue: false hasContentIssue false

Terroirs ordonnés et champs orientés : une hypothèse sur le village anglais

Published online by Cambridge University Press:  30 October 2017

George C. Homans*
Affiliation:
Harvard University, Cambridge (Mass.)
Get access

Extract

Dans l'ouvrage initiateur où, pour la première fois, fut étudié le système des « champs ouverts » en Angleterre, Frédéric Seebohm signalait un trait de ce système auquel depuis lors on n'a accordé que peu d'attention. Il montrait, naturellement, que les différentes tenures d'un village étaient composées de bandes de terre éparpillées dans les divers quartiers (furlongs), lesquels formaient le sol arable du village. Après quoi il expliquait que les bandes de terre d'une tenure donnée avaient pour voisines, dans tous les quartiers, les bandes de deux autres tenures, toujours les mêmes : bref, que les parcelles dépendant des différentes tenures étaient « disposées suivant un ordre régulier de succession ». Il illustrait la chose en montrant que, dans le manoir de Winslow (comté de Buckingham), au milieu du XIVe siècle, la « vergée » appartenant à John Moldeson comprenait 72 bandes d'un demiarpent chacune, dont 66 étaient contiguës à celles d'un certain John Watekyns.

Type
Problèmes d'Ensemble
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1936

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 438 Note 1. F. Seebohm. The english village community, p. 24-27.

page 438 Note 2. Cartularium Prioratus de Gyseburne, éd. W. Brown (Surtees Soc.), t. I, p. 250. Le bovate a ordinairement une surface de 14 acres, le virgate de 30 acres. — « Illam scilicet bovata… quae jacet ubique inter terrarn Alani, filii Michaelis de Daneby, ex una parte, et illam bovatam terrae quae fuit Ricardi de Bayus, ex altéra. »

page 439 Note 1. Final Concord of the Country of Lincoln, t. II, éd. C. W. Foster (Lincolnshire Record Soc, 1.17), p. 35. La traduction du latin original a été faite par l'éditeur.

page 439 Note 2. The Estate BooK of Henry de Bray, éd. D. Willis (Camden Soc, Ser. 3, t. XXVII), p. 33 : « Una virgata terrae quae per totum campum per dimidias aoras jacet juxta dolas de feodo Doddeford. » — Dola veut dire : petite pièce de terre.

page 439 Note 3. Records of Wroxall Abbey and Manor, éd. J. W. Ryland, p, 35-37.

page 440 Note 1. Versus solem, ex parte solis, propinquior soli, longinquior a sole, remotior a sole, etc.

page 440 Note 2. Versus umbram.

page 440 Note 3. Cartularium Prioratus de Gyseburne, p. 223. « Illam scilicet bovatam terrae, quam unam de quatuor bovatas terrae quas de eisdem [les Prieur et Couvent de Guisbrough] tenui, habui et tenui in campis praedictis, et jacet ubique propinquior soli. »

page 440 Note 4. Feet of Fines for the Counly of York (1246-1279), éd. J. Parker, (The Yorkshire Archaeological Society, Record Séries, t. LXXXII), p. 2. La traduction a été faite par l'éditeur.

page 440 Note 5. Lincolshire Records , Abstracts of Final Concords, t. I, éd. W. O. Massingbehd, p. 318. La traduction a été faite par l'éditeur. — Voir encore un texte caractéristique : Pudsay Deeds, éd. R. P. Littledale (Yorkshire Archaelogical Society, Record Séries, t. LVI, p. 296), où il est dit d'une bovée à Barforth on Tees : « que Jacet versus solem in omnibus locis totius campi ».

page 441 Note 1. Lincolnshire Records : Absiracts of Final Concords, t. I ; p. 262 (1234) ; Harloxton, Lincolnsh. Cf. aussi Pedes finium Ebor., régnante Johanne, éd. W. Brown (Surtees Soc), p. 109 : « medietatem totius predictae terrae cum pertinentiis, scilicet in quolibet campo versus solem » (Ottringham, Yorksh. ; 1206).

page 442 Note 1. Lincolnshire noies and queries, t. 7, 1902-1903, p. 75-6 (from Chancery Inquisitions post mortem, lre édit., III, N° 54). — Dans le terroir de Hutton, paroisse de Hesleden, comté de Durham, Alan de Hutton donne à Nigel de Rungeton la partie de sa tenure côté soleil ( « scilicet viginti et tresiacras et très rodas terrae cultas, scilicet ubique soli propinquiores, scilicet in locis hic nominatis (suivent les 32 noms anglais des lieux oii ces arpents étaient, situés), et totam medietatem pratorum meorum et petariarum mearum et morarum mearum et pasturarum mearum, et aliarum terrarum mearum cultarum et non cultarum, et omnium aliorum aysiamentorum ad dominicum meum pertinentium, soli propinquiorem ») : Fundchdale Priory Rolls, éd. J. Raine (Surfees Soc, p. 97-98). — Entin voici l'acte par lequel deux vergées des terres de Althorp dans la paroisse de Brington (Northamptonshire) furent, en 1302, partagées en deux parts égales, entre deux femmes d'une part et Henry de Bray d'autre part : « Habebunt insuper dictae Agnes et Isabella medietatem unius virgatae terrae jacentem infra dominieas terras Hamonis de Vieleston et medietatem unius virgatae terrae jacentem in communibus campis de Oltnorp, videlicet medietatem cujuslibet particulae utriusque virgatae praedictae ex parte solari. » L'acte se continue par la description, faite exactement dans les mêmes termes, de la moitié des deux virgates attribués à Henry de Bray avec cette exception que sa moitié est celle qui se trouve ex parle umbrali (The Estate Book of Henry de Bray, p. 74-75). Même les demi-vergées qui ne sont pas in communibus campis sont situées en bandes éparses, car l'une d'elles est décrite dans un document (p. 76) comme dimidiam virgatam terrae quae jacet per participas in ciomtntcts suis (i. e. Hamonis de Vieleston).

page 442 Note 2. Acaster, Yorksnire, 1251. Voir Feet of Fines for ihe County of York (1246-1272), p. 24.

page 443 Note 1. « Medietatem totius tenementi in parva Brampton ex parte orientali et australi » (The Eelate Booh of Henry de Bray, p. 89). — La moitié de la terre comprenait au moins 7 vergées.

page 443 Note 2. Lincolnshire Records : Abstracts of Final Concordé, t. I, p. 89 ; la traduction a été faite par l'éditeur. Malheureusement je n'ai rencontré aucun document qui identifie expressément versus solem ou versus umbram avec versus orientem et australem, versus occidentem et septentrionem.

page 443 Note 3. Folh-lore of Suffolk, éd. Lady E. C. Gurdon (The Folklore Society), p. 49.

page 443 Note 4. A. Meitzen, Siedelung und Agrarwesen, t. III, Atlas, Anl. 143.

page 444 Note 1. C. Hardwich, Traditions, superstitions and Folk-lore, p. 28.

page 444 Note 2. S. Aakjaer, Villages, cadastres et plans parcellaires au Danemark dans Annales, t. I, 1929, p. 562-575. Voir aussi J. Frodin, Plans cadastraux et répartition du sol en Suède, ibid., t. VI, 1934, p. 51-61.

page 444 Note 3. « Tomt aer akers mothir ». Voir D. Beauchet, éd. Loi de Vestrogothie, (p. 227) ; Loi d'Upland (p. 217) ; J. Grimm, Deutsche Rechtsalterthümer (1854), p. 519.

page 445 Note 1. Cartularium prioralus de Gyseburne, t. II, p. 42.

page 445 Note 2. The Charlutary of St John of Pontefract, éd. R. Holmes (The Yorkshire Archaelogical Soc., Record Séries, t. XXX), t. II, p. 542.

page 445 Note 3. Pedes Finium Ebor, régnante Johanne, p. 65 : « j bovatam terrae cum pertinentiis, de predictis iij bovatis illam scilicet quae proxima loco jacet juxta divisas per totum campum. »

page 445 Note 4. Voir G. Hanssen, Agrarhistorische Abhandlungen, II, p. 194-197.

page 446 Note 1. Pedes Finium Ebor, Régnante Johanne, p. 73 : «ij bovatas terrae cum pertinentes, scilicet illas quae jacent propinquiores orienti de vj bovatis terrae cum pertinentiis quas predictus Thomas le Brabancun tenuit. »

page 446 Note 2. Voir le plan de Burton Agnes (Yorkshire) dans Domesday Studies, éd. P. E. Dove I, P. 55.

page 447 Note 1. Feet of Fines relating to the Couniy of Sussex, éd. L. F. Salzmann (Susses: Record Soc, t. II), p. 84 : « illas triginta acras que ubique jacent in Campo qui vocatur Twelfacre versus umbram. »

page 447 Note 2. Somerset Pedes Finium, Richard I to Edward I, éd. E. Green (Somerset Record Soc, t. VI), p. 55. La traduction a été faite par l'éditeur.

page 447 Note 3. Cornwall Feet of Fines, Richard I-Edward III, éd. J. H. Rowe (Devon and Cornwall Record Soc.), p. 48. La traduction a été faite par l'éditeur. L'arpent de Cornouailles était plus grand que l'arpent habituel : il tenait, en général, 60 arpents courants (voir p. 127).

page 447 Note 4. Voir, pour Warwick, Warwickshire Feet of Fines (1195-1284), éd. E. Stokes, F. C. Wellstood, et F. T. S. Houston (Dudgale Soc. Publications, t. XI) (15, 17 et 33).

page 448 Note 1. S. Aakjaer, article cité ci-dessus (p. 444, n. 2), à la p. 564.