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La Politique Ferroviaire du Second Empire
Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
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L'on dit volontiers que les hommes sont aveugles au regard de leur temps. Mettons, pour être indulgent, qu'ils sont fortement myopes. De fait, les exemples abondent, au cours de l'histoire, d'individus et de masses auxquels ont échappé totalement tels grands phénomènes en train de se dérouler sous leurs yeux mêmes. Le cas est banal autant que classique. Mais peut-être conviendrait-il de le préciser en notant qu'il est entre les divers ordres de l'activité humaine tels et tels à l'endroit de quoi la cécité ou la myopie des contemporains s'avère en général plus marquée : en premier lieu, les faits d'ordre économique.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1934
References
page 535 note 1. Voir, à cet égard, le très curieux article de Matagrin, Le rachat des chemins de fer en 1848 dans Revue socialiste, 1904.
page 538 note 1. Délibération de la Chambre de Commerce d'Orléans du 3 novembre 1855 (Registre des délibérations de la Chambre).
page 538 note 2. Lettre de la même compagnie au Ministre des Travaux Publics (25 novembre 1855.)
page 539 note 1. Maxime Baragnan, Le monopole du Paris-Lyon et la navigation du Rhône, Nîmes, 1871.
page 545 note 1. Cf. Annales, t. VI, 1934, p. 173. Sur La genèse du Paris-Strasbourg, voir aussi Ponteil, Fèlix, L'opposition politique à Strasbourg sous la Monarchie de Juillet, Paris, Hartmann, 1932 Google Scholar, in-8°, 982 p. Le chapitre 6 de la deuxième partie s'intitule : « Les réalités économiques et l'opposition ; la satisfaction des intérêts matériels. »
page 545 note 2. Recherches sur les sources de la création d'une grande ligne de chemin de fer au XIXe siècle, Paris, J.Barreau et Cle, 1932, in-8°, 218 p.