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Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
The eminent scholar-missionary J. G. Christaller, compiler of the Twi dictionary and of 3,680 Twi proverbs, wrote in 1879: ‘May those Africans who are enjoying the benefit of a Christian education make the best of the privilege; but let them not despise the sparks of truth entrusted to and preserved by their own people.’ Now Dr. J. B. Danquah, well known as the author of those admirable volumes Akan Laws and Customs and Cases in Akan Law, has brought a philosophical mind trained by such teachers as G. Dawes Hicks of University College, London, to expound the religious and ethical system of his own people. It is the first time, I believe, that an African educated on western lines has produced so detailed an exposition. It should, and doubtless will, be studied sympathetically by every Africanist. It would, however, be no compliment to the talented author if his statements were accepted without question. Very unfortunately two of the three manuscript volumes were destroyed by fire; and these, we are given to understand, contained many of the data upon which Dr. Danquah based his conclusions. Had the book been published in its entirety no doubt many of the questions we now ask would have been forestalled.
LE SYSTÈME RELIGIEUX DES AKAN
Le Docteur J. B. Danquah, un Africain élevé à l'européenne et remarquablement doué pour les spéculations philosophiques, a écrit un exposé détaillé du système religieux et moral du peuple auquel il appartient, les Akan de la Côte de l'Or. Il a malheureusement le défaut de faire reposer des raisonnements sur l'emploi de mots analogues, mais son livre n'en mérite pas moins d'être étudié avec le plus grand soin par tous les Africanistes. Son principal mérite est de nous permettre de comprendre le rapport qui existe, dans l'esprit des Akan, entre l'homme et Dieu et en conséquence, de réaliser la signification du culte des ancêtres pour les Africains. Le Dr. Danquah énumère huit postulats qui, d'après lui, sont caractéristiques de la philosophie des Akan et n'existent que chez eux. Il fait un exposé lumineux de leur théorie de la réincarnation, différente, à plusieurs points de vue importants, de celles de l'Hindouisme et du Bouddhisme. D'aprés lui, la véritable doctrine religieuse des Akan ne comporte qu'un seul dieu; tous les autres cultes des indigènes de cette région ne sont que superstition. Onyame, Onyankopon, et Odomankoma ne sont pas les noms de trois dieux distincts, mais désignent trois aspects différents de la notion de déité. Dieu n'est pas extérieur au monde, mais au contraire fait partie intégrante de l'humanité: il est le Grand Ancêtre qui travaille par l'entremise des hommes à vaincre le mal dans le monde.
page 23 note 1 The Akan Doctrine of God, a fragment of Gold Coast Ethics and Religion, by Danquah, J. B., Ph.D., LL.B., with 9 illustrations by Kofi Antubam of Achimota. Lutterworth Press, London and Redhill, 1944. 14s.Google Scholar
page 27 note 1 Incidentally, Edwin Smith has never written that some of the East African tribes call God Nyambi or Nzambi (p. 33); the name is confined to the western side of the continent.