Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
In this paper I shall attempt to show how, in the fifteen years after the partial restoration of local authority in 1935, the structure of the reconstituted Ashanti government was modified, in certain significant directions, within the framework of indirect (British) over-rule.
L'ASHANTEHENE AU SEIN DU CONSEIL: LA POLITIQUE ASHANTI SOUS LA RÈGLE COLONIALE, 1935–50
Se basant premièrement sur les archives du Conseil de la Confédération Ashanti à Kumasi, et sur une série d'interviews menés au cours de l'été 1969, l'auteur analyse la structure et la dynamique interne du Gouvernement Ashanti sous la domination britannique dans la période 1935–50.
Après avoir examiné les limites de la ‘restauration’ de 1935, il analyse la croissance des pouvoirs de l'Ashantehene, dont les meilleurs exemples sont: un droit de nomination largement utilisé; la co-option en dehors de toute règle de représentants non officiels à l'intérieur du Conseil; les essais couronnés de succès de créer un exécutif plus fort; toutes ces tentatives furent vainement contestées par les autorités coloniales.
Les ordres du Conseil, s'identifiant de plus en plus avec ceux de l'Ashantehene, les contraintes à leur liberté d'expression perfaçues par de nombreux conseillers, le système même de sanction imposé par le Conseil, tout reflétait une confusion fondamentale entre les functions traditionnelles et les responsabilités modernes. En même temps, cependant, on notait d'éloquents symptômes d'un changement d'équilibre des pouvoirs à l'intérieur du Conseil.
Mais, au milieu de l'année 1940, les prérogatives étendues de l'Assemblée Ashanti, rivalisant avec l'autorité croissante de l'Ashantehene au sein de cette Assemblée, exigeait une nouvelle structure pour un corps législatif très différent de l'institution soigneusement équilibrée que les Britanniques avaient créée en 1935. La réforme institutionnelle opérée vers 1957 accrut davantage l'influence des membres du Conseil et la sphère de leurs activités, institutionnalisant ainsi les changements que le Conseil avait formellement évoqués, et de facto exécutés, au cours des années précédentes.
Le pays Ashanti, en 1940 au plus tard et au plus tôt en 1950 présentait un modèle de centralisation qui provoquait un malaise considérable à la fois parmi les districts éloignés des Ashanti et dans la colonie au sens le plus large. Les sécessions de Dormaa en 1951 et de Takyiman en 1956 ont souligné les carences de cette politique et annoncé l'inévitable déclin du Conseil après l'indépendance du pays.