Published online by Cambridge University Press: 20 January 2017
Durante la última década se ha producido un número importante de estudios sobre la efectividad de las sanciones judiciales para reintegrar a delincuentes juveniles y los efectos de las prácticas correccionales en su reincidencia delictiva. El hallazgo común en la mayoría de aquellas investigaciones es que las medidas judiciales (generalmente denominadas medidas socioeducativas en el caso de menores infractores) aplicadas en ámbitos comunitarios son más efectivas que aquellas que se ejecutan en contextos de privación de la libertad. Aunque reconozcamos la importancia de favorecer el uso de sanciones judiciales en ámbitos comunitarios antes que el encarcelamiento -y por tanto estos hallazgos contribuyan a tal posición- estos estudios aparentemente no han tomado en cuenta los efectos de sesgo metodológico condicionados por la Administración de Justicia Criminal. En los ensayos aleatorios controlados, los sujetos son asignados al azar en los tratamientos a los que son sometidos. En la Justicia Criminal, existe un sesgo de selección atribuido al juez al momento de sancionar a un convicto con un tipo de sanción (de encarcelamiento o no), según el tipo de delito cometido o según las características de riesgo criminogénico de éste. Por tanto, concluir sobre la efectividad de una intervención sin tales controles metodológicos restringe la validez de sus resultados. Por otro lado, la efectividad de los programas de reintegración incorporados en las sanciones judiciales ha sido generalmente medida a través de las tasas de reincidencia de tales programas. Sin embargo, en la composición de la varianza de reincidencia explicada subyacen tanto los efectos atribuidos a los programas como a otras variables intervinientes que generalmente no son controladas dadas las limitaciones metodológicas de los diseños de investigación posibles de ejecutar en contextos judiciales. Tomando en cuenta los resultados de las revisiones sistemáticas y los meta-análisis desarrollados fundamentalmente por el Grupo Campbell, este artículo analiza el estado del arte reportado en la literatura internacional sobre la efectividad correccional y discute las discrepancias metodológicas de los estudios previos ante los nuevos hallazgos.
During the last decade there has been a significant number of studies on the effectiveness of judicial sanctions for juvenile offenders and the effects of correctional practices in their reintegration and their recidivism. The most common finding in those investigations is that judicial measures (generally referred rehabilitative measures in the case of juvenile offenders) applied in community are more effective than those that run in the context of deprivation of liberty. Although we recognize the importance of encouraging the use of judicial sanctions in community before incarceration, and therefore these findings contribute to such a position, these studies apparently not taken into account the effects of methodological bias conditioned by the Justice Criminal Administration. In randomized controlled trials, the individuals are randomized into treatments to which they are subjected. In Criminal Justice, there is a selection bias attributed to Judge when punishing a convict with a type of sanction (incarceration or not), depending on the type of crime committed or to the characteristics of criminogenic risk of offender. Therefore conclude on the effectiveness of an intervention without such methodological controls restricts the validity of the results. Furthermore, the effectiveness of reintegration programs incorporated in judicial sanctions has generally been measured by recidivism rates of such programs. However, the composition of the underlying variance explained recidivism effects attributed to both programs as other intervening variables that are not controlled because of the methodological limitations of research designs possible run in judicial contexts. Taking into account the results of systematic reviews and meta-analyzes, mainly developed by the Campbell Group, this paper analyzes the state of the art reported in the international literature on correctional effectiveness and discusses the methodological discrepancies in previous studies to new findings.
Au cours de la dernière décennie, un nombre important d’études ont été consacrées à l'efficacité des sanctions judiciaires pour réintégrer les délinquants mineurs et sur les effets des pratiques correctionnelles dans leur récidive. La conclusion la plus commune dans ces études est que les mesures judiciaires appliquées dans les milieux communautaires sont plus efficaces que celles qui s'exécutent dans le cadre de la détention. Bien que nous reconnaissions l'importance d'encourager le recours à des sanctions judiciaires au sein de la communauté avant d'envisager l'incarcération -les résultats de ces études contribuent à une telle position-, ces études ne semblent pas prendre en compte les effets des biais méthodologiques conditionnés par l'administration de justice pénale. Dans les essais aléatoires contrôlés, les sujets sont assignés au hasard pour les traitements auxquels ils sont soumis. Dans la Justice pénale, il existe un biais de sélection attribué au Juge au moment de sanctionner un condamné avec le type de sanction (d'incarcération ou non), selon le type de crime commis ou selon les caractéristiques du risque criminogène. Conclure à l'efficacité d'une intervention sans ces contrôles méthodologiques limite, par conséquent, la validité des résultats. L'efficacité des programmes de réinsertion incorporés à des sanctions judiciaires est généralement mesurée par les taux de récidive de ces programmes. Cependant, dans la composition de la variance de la récidive expliquée soustendent à la fois les effets attribués à des programmes et d'autres variables intermédiaires qui ne sont généralement pas contrôlées, étant donné les limites des modèles de recherche qu'il est possible de mettre en oeuvre dans des contextes judiciaires. Prenant en compte les résultats des examens systématiques et des méta -analyses, principalement développés par le Groupe Campbell, cet article analyse l’état de l'efficacité des sanctions à partir de nouvelles méthodes pour mesurer l'efficacité, y compris la désistance du crime, plutôt que la récidive, comme mesure typique de l'efficacité, et examine les écarts méthodologiques dans les études précédentes face à les nouveaux résultats, proposant un modèle de causalité multidimensionnelle de mesure de l'efficacité des sanctions.